Il y a des vins remarquables et typés ici, de Madiran à Cahors, de Monbazillac à Gaillac, à des prix très doux.
On peut éviter les cuvées surchargées par le bois et “fabriquées” pour avoir une bonne note auprès de “critiques”, ceci facilitant une hausse de prix incautionnable. Pour exemple, à Cahors, on peut douter du bien-fondé des communications spéciales “Malbec”, qui mettent trop le cépage en avant (comme en Argentine), et de quelques vins de mode.
Pour les terroirs du Sud-Ouest, on va du socle calcaire du causse de Cahors aux calcaires-graveleux de Gaillac, en passant par les calcaires de Monbazillac et les sables et graviers du Périgord.
A Cahors, Les premières terrasses argilo-limoneuses, limono-sableuses et graveleuses, sont aptes à produire des vins légers et friands, à boire plutôt jeunes; les deuxièmes terrasses et les coteaux de piémont, argilo-siliceux, argilo-calcaires, mêlés d’éboulis du causse, donnent des vins pleins, corpulents et de bonne garde; les coteaux du rebord du causse et le plateau lui-même, calcaires et argilo-calcaires, offrent des vins moins gras mais plus structurés, de belle garde.
A Madiran, les sous-sols sont toujours à base d’argile plus ou moins calcaire pouvant aller jusqu’à la forme “molasse” ou “marne”.
En Sud-Ouest : les 2022, 2020, 2019, 2018, 2016, 2015, 2014, 2012, 2011, 2010, 2009 sont très réussis en Madiran, Cahors et Jurançon, où les efforts accomplis portent leurs fruits aujourd’hui. Les vins ont une réelle typicité, un potentiel de garde (beaux 1999, 1995 ou 1990) où les cépages et les sols ont leur influence et une véritable présence historique. Certains Igp, comme les vins de Gascogne, gagnent également à être mieux respectés.
