Millesimes

Classement Saint-Émilion

LES MEILLEURS RAPPORTS QUALITE-PRIX-TYPICITE DE L'ANNEE

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PREMIERS GRANDS VINS

LES MEILLEURS RAPPORTS QUALITÉ-PRIX-TYPICITÉ DE L’ANNÉE

CATEGORIE A
PRIORITÉ À LA PUISSANCE

AUSONE (Hors Classe)


CAPDEMOURLIN
HAUT-SARPE
TROTTE VIEILLE


DARIUS
FRANC-LARTIGUE
GRACE FONRAZADE
GRAND-CORBIN-DESPAGNE
LUCIA
PASQUETTE
VIEUX-RIVALLON


DESTIEUX
GRAND PEY LESCOURS
PRESSAC

CATEGORIE B
PRIORITÉ À L'ÉLÉGANCE

CADET-BON
CORBIN MICHOTTE
FONROQUE
SAINT-GEORGES CÔTE PAVIE


CANTENAC
CONFESSION
LANIOTE
LA MARZELLE
ROL VALENTIN
CLOS TRIMOULET


LA CROIX CAPEROT
CHAMPION
CROIX MEUNIER
LE DESTRIER
LA FLEUR PENIN

MIEUX COMPRENDRE LE CLASSEMENT SAINT-EMILION

On le répète depuis bien longtemps : le Classement “officiel” de Saint-Émilion est une bonne blague. Il fallait attendre la décision d’Ausone (qui refuse dorénavant d’entrer dans ce jeu) pour que ce que nous avons toujours dit devienne l’évidence. 

Qui ne connaît pas les terroirs ne peut pas comprendre : Ausone, historique et vrai Premier GCC A, perché sur son monticule a été “rejoint” par d’autres vins (sont pas dans le Guide, ne les cherchez pas). Un vrai tour de magie. La pilule pour faire passer cela : le terroir n’aurait plus beaucoup d’importance mais l’argent et les relations publiques, et les bonnes grâces de certains, seraient devenus les critères ! 

Les sols des vrais grands crus se trouvent autour de Saint-Émilion (calcaire à astéries) puis sur une seconde ligne couvrant des molasses du Fronsadais. Sur les plateaux et coteaux.

Vous allez donc trouver des vins dans cette appellation dont les prix frisent l’insolence : 90 €, 150 € et beaucoup plus… quand d’autres, à plaisir et qualité semblables se situent entre 20 et 45 €. Pourtant, les sols ont une grande importance, et leur hétérogénéité est flagrante : le stress hydrique qui en découle est la signature des vins. 

On ne peut que vous inciter à lire la thèse de Cornelis Van Leeuwen et à admirer sa carte des vignobles de Saint-Émilion… Le reste, c’est du vent.

Pour les millésimes à boire actuellement, les 2014 et 2011 sont très classiques et charmeurs, comme le 2007. Le 2013 n’a pas beaucoup d’intérêt. Beaux millésimes 2018, 2016, 2015, 2010 et 2009, le 2008 un ton en-dessous, 2006, 2004 et 2001, éclipsés à tort par le 2005 ou le 2003. Quelques crus ont remarquablement réussi le 2003, d’autres beaucoup moins, notamment ceux qui sont trop “confiturés”. Débouchez les millésimes 2007 à 1990 en ce moment, et notamment le grandissime 1995. Certaines bouteilles de 1994 et 1993, notamment, sont surprenantes d’évolution.

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