Même si c’est toujours Bandol qui signe une gamme de vins superbes, à des prix très doux (voir Edito), ici, l’influence des millésimes est beaucoup moins marquée, et on accède à une très belle série, de 2023 à 2010, dans toutes les appellations. Ce qui compte, c’est le rapport qualité-prix-plaisir, associé à une typicité réelle, sans se laisser prendre au jeu des cuvées spéciales,
C’est le royaume du rosé, et on a assisté à une véritable révolution qualitative dans cette couleur, souvent au détriment des rouges, d’ailleurs.
On peut regretter que de véritables “usines” à rosés ne cessent d’attirer les investisseurs, créant des marques pour en écouler aux quatre coins du globe, en les faisant payer. Ceux qui comptent sont ceux des propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni Blanc), dans ces terroirs complexes, argilo-calcaires, caillouteux, graveleux ou sableux.
Quant à la Corse, dans les trois couleurs encore, on élève des vins racés, marqué par des cépages spécifiques comme les Niellucciu, Vermentino, Schiacarellu, Malvasia. On a droit à de grands vins entre 15 et 30 €, et c’est remarquable.
(Ca) : Cassis. (CV) : Coteaux Varois en Provence. (CA) : Coteaux d’Aix en Provence
(Bl) : le domaine est aussi classé à cette place pour son Blanc
(r) : le domaine est aussi classé à cette place pour son rosé
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